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Le musée

Le musée de la Résistance en Bretagne

Le musée, situé à Saint-Marcel dans le Morbihan, vous plongera dans l’Histoire de la Seconde Guerre mondiale.

18 juin 1944 : quatre ans exactement après l’appel lancé depuis Londres par le général de Gaulle, la bataille de Saint-Marcel s’engage. 150 parachutistes SAS de la France Libre et 2000 Résistants bretons tiennent en échec des troupes allemandes aguerries.

Implanté sur les lieux mêmes des combats qui ont marqué les mémoires, le musée de la Résistance en Bretagne a été entièrement modernisé après 20 mois de travaux. Il présente la vie quotidienne d’hommes et de femmes sous l’occupation et l’engagement de ces bretons dans l’armée des Ombres.

Au sein d’une scénographie entièrement renouvelée, ce sont près de1000 objets parmi 12 000 conservés avec soin, qui incarnent et perpétuent cette mémoire.

Les 1000 m² d’exposition s’articuleront autour d’un vaste patio marqué d’une immense de croix de Lorraine. Au fil du parcours, les objets de collection : armes, véhicules, mais aussi tunique et veste de déporté, objets du quotidien… ont été soigneusement choisis pour l’émotion ou l’Histoire qu’ils véhiculent.
Ces objets racontent tous une histoire, celle d’hommes et de femmes entrés en lutte contre les troupes d’occupation, mais surtout contre une idéologie : le nazisme.

Les nombreux contenus interactifs et multimédia et les reconstitutions grandeur nature (rue sous l’occupation, l’intérieur d’un blockhaus…) vous plongent au cœur même de la Seconde Guerre mondiale.

Au moment où les derniers acteurs et témoins de cette époque disparaissent, il nous semble essentiel que l’humain soit au cœur du parcours de votre visite afin de faire perdurer la mémoire.

Reconnu « Musée de France », le musée de la résistance en Bretagne vous promet une visite éducative et émouvante au cœur de l’Histoire.

Le maquis de Saint-Marcel

Situé à une vingtaine de kilomètres de Ploërmel et à 30 minutes de Vannes, la commune de Saint-Marcel reste un des hauts-lieux de la Résistance française.
Aux premiers jours du mois de juin 1944, la Résistance s’est organisée. Dans le Morbihan, les différents mouvements sont maintenant unifiés.

Dans le cadre de l’opération Overlord, les Alliés cherchent par tous les moyens possibles de ralentir l’envoi de renforts allemands vers les plages du débarquement. Il faut des hommes et des femmes pour remplir cette mission. La Bretagne ne manque pas de volontaires.

À La Nouette, se trouve un terrain de parachutage secret, la « Drop Zone Baleine » officiellement homologuée.C’est là, dans la ferme, que le poste de commandement de la Résistance morbihannaise va s’installer.

Le camp de Saint-Marcel devient alors un centre mobilisateur sans équivalent, un îlot de liberté baptisé la « Petite France » où convergent près de 2000 hommes et femmes.

Abrités et ravitaillés par les habitants du territoire, ils prennent les armes et comptent bien tenir tête à l’occupant et prendre part à la Libération.

Après avoir vu se former l’un des plus grands maquis, Saint-Marcel sera le théâtre, le 18 juin 1944, d’un combat mémorable de l’histoire de la Bretagne.

Combattants
20 juin 1944
Libération bretagne - musée de la résistance

La bataille du 18 juin 1944

Le 18 juin 1944, quatre ans exactement après l’appel à la Résistance lancé depuis Londres par le général de Gaulle, la bataille de Saint-Marcel s’engage.

Au petit matin, une patrouille de police militaire allemande s’avance vers Saint-Marcel. Elle entre dans le périmètre du camp, le combat s’engage. Un soldat allemand parvient à s’échapper et donne l’alerte. La confrontation est alors inéluctable. Abrités et ravitaillés au prix d’énormes risques par les habitants du territoire, 2000 résistants bretons et 150 parachutistes de la France libre, largués quelques jours auparavant, font face aux troupes allemandes.

L’armée allemande qu’on pensait invincible est pour la 1ère fois défiée dans la France occupée. Les résistants parviennent à leur infliger de lourdes pertes et à se replier dans la nuit…

Mais, dans les jours qui suivent, de terribles représailles s’abattent sur la population.